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Sophrologie et Emotions

 

gérer ses émotions, son stress, être en accord avec Soi

 

les émotions

 

Une émotion entraîne une manifestation intense du corps face à un événement.

Les émotions s’expriment par des manifestations physiques, des manifestations extérieures (rougissements, tremblements, pleurs, rires, contractions etc….) et des manifestations internes (sueurs, palpitations, étouffements, estomac noué etc…). elles ont leur place dans notre vie, elles nous renseignent sur notre état interne, sur notre fonctionnement. L’émotion est une énergie.

-          « Mais, comment se fait-il que l’émotion qui est une énergie, une force qui devrait nous propulser dans la vie, nous diminue et nous empêche de vivre ? »

-          « Comment se fait-il que la fonction principale de l’émotion qui est de nous mettre en contact avec le mouvement de la vie,disparaisse parfois et nous enferme dans une attitude de repli et de résistance ? »

L’expression de l’émotion est nécessaire à notre équilibre. Cette expression est une réaction personnelle et nous convient rarement car souvent en contradiction avec notre éducation, nos codes, nos règles de vie en société.

Gérer ses émotions va de pair avec la confiance en soi, et la confiance en soi avec l’estime de soi.

Reconnaître ses émotions :

Notre culture, notre éducation nous amènent à cacher nos émotions. Exprimer ses émotions est mal vu. Etre dans le contrôle de soi ferait de nous quelqu’un de « bien », quelqu’un d’adapté. Cela nous a amené très tôt, à nier ce que nous ressentions.

Exprimer ses émotions voudrait dire perdre le contrôle de soi ? Certainement pas !

Apprendre à reconnaître l’émotion, l’accueillir, en tenir compte évitera de nous laisser déborder et là, de perdre le contrôle…

Nous sommes souvent les premiers surpris par l’intensité de l’expression de nos émotions qui peut nous sembler totalement disproportionnée à l’événement.

En fait nous ne réagissons pas seulement à ce qui se passe dans l’instant. Instantanément les liens se font avec tous les éléments classés « semblables » dans notre mémoire. La réponse que nous apportons est chargée de toutes les émotions liées à nos expériences passées analogues.

D’où l’importance de bien clarifier chacune de nos expériences afin de les différencier les unes des autres. Etre conscient de ce que l’on vit, être le plus objectif possible augmentera le nombre de catégories de classement de nos souvenirs et nous permettra une réponse aux évènements plus juste.

Le rôle des émotions :

 

-          La tristesse : permet de « dire adieu » lorsque l’on éprouve une forme de peine. Si l’expression en est continuellement réprimée, la tristesse devient dépression chronique.

 

 

 

-          La colère : permet de dire « non merci », elle ne doit nuire à personne. La colère sans cesse réprimée devient rage.

 

 

 

 

 

 

 

 

-          La peur : permet d’intégrer la prudence (la prudence est un outil qui permet de garder le corps en vie, c’est une expression de l’amour de soi). La peur continuellement réprimée devient panique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-          La mélancolie

 

 

 

 

 

 

 

-          La joie : expression de la vitalité, de l’amour qui doit pouvoir s’exprimer et être reçu sans limite ni condition, sans inhibition ni gêne. L’amour sans cesse réprimé devient possessivité.

Mais très tôt, enfant, nous avons appris qu’exprimer une émotion était « mal ». notre environnementculturel et familial nous a fixé des modes d’expression « convenables ». et nous avons intégré des solutions de remplacement ou même de déni face à nos ressentis. Nous provoquons ainsi des tensions qui vont s’accumuler jusqu’au débordement : « mais qu’est ce qui m’a pris de réagir comme cela ? »

Les émotions sont utiles :

Elles ont leur place dans notre vie. Elles nous renseignent sur le « j’aime/j’aime pas », « agréable/désagréable », « autorisé/non autorisé » et nous permettent d’ajuster nos actions en fonction de nos valeurs, de nos croyances et règles de vie personnelles.

Les émotions sont des liens entre le monde extérieur et notre propre mode de fonctionnement. On parle de plus en plus d’intelligence émotionnelle (QE), l’intelligence cérébrale pure n’existe pas, l’intellect est toujours plus ou moins en contact avec l’émotion.

Aucune émotions est négative.

La vie aurait-elle un sens sans émotion ?.

Les émotions fonctionnent sur le même mode qu’un signal, elles nous préviennent, nous font connaître quelque chose en nous. Lorsque nous les ignorons ou les refoulons, elles ne se sentent pas reconnues et vont intensifier leur expression jusqu’à nous envahir totalement, si cela est nécessaire et finir par nous déborder. Ce qui nous confirme d’ailleurs, que les émotions sont « mauvaises » et que nous devons chercher à les supprimer.

Apprendre à les reconnaître dès qu’elles se manifestent apporte de la souplesse et de l’élégance à nos réponses. Là encore la pratique de la sophrologie avec la reconnaissance simple de l’instant, l’acceptation de ce qui se passe nous apporte le moyen.

Déclenchement des émotions :

Je n’aborderai pas toutes les réactions neuro-végétatives, hormonales et autres qui entrent en jeu au moment où l’émotion apparaît, elles appartiennent à un autre domaine des sciences humaines.

Les différentes phases :

-          Elaboration de l’émotion : l’énergie s’installe en réaction à un événement

-          Rétention : l’émotion est retenue dans le corps

-          Expression : extériorisation de l’émotion afin que la tension dans le corps diminue

-          Reconnaissance : nous attribuons un sens à l’émotion. Là nous entrons dans la responsabilité de l’émotion, de ce que l’on a ressenti et c’est la seule façon de s’en  libérer complètement, c’est la porte de sortie de l’émotion, nous l’intégrons à notre histoire.

Ceci est le déroulement idéal, ce que la nature a prévu, alors comment se fait-il  que cela « coince » parfois ?

Tout simplement parce que tout au long de notre vie lorsque nous avons vécu des évènements déclencheurs d’une émotion, une des étapes n’a pu se dérouler et qu’il s’est installé alors des blocages, des tensions au niveau du corps.

Soit dans la première et deuxième phase  où l’émotion n’a même pas la possibilité de se construire ni de s’installer, on ne ressent rien, on s’interdit de vivre une émotion. Nous sommes notre propre censeur.

Soit dans la troisième phase où on retient l’émotion dans son corps, on ne l’exprime pas par crainte du jugement des autres et parce que nous avons appris à ne pas extérioriser ses émotions quand nous étions enfants (ne pleure pas, ce n’est pas bien de se mettre en colère …). A ce niveau, on garde en soi une énergie qui ne demande qu’à s’exprimer à l’intérieur du corps et aussi à l’extérieur et c’est là que s’installent toutes les tensions corporelles et émotionnelles.

Ou dans la quatrième phase où nous nions ce qui est ressenti, nous nous mentons à nous-mêmes, nous n’acceptons pas ce qui se passe, nous le renvoyons  à l’autre (c’est l’autre qui est en colère) ou nous nous approprions une émotion qui n’a rien à voir avec ce que nous ressentons vraiment (nous remplaçons la tristesse par la fatigue, la colère par la tristesse, ou … le plus souvent une expression qui était autorisée dans notre enfance). Et nous gardons en nous une énergie qui n’a pu s’exprimer et qui se coagule, qui se fige petit à petit dans notre corps.

L’émotion au départ est donc indispensable à l’évolution de l’être humain, c’est un moteur et un indicateur, et qui peut devenir petit à petit un frein, une force négative qui nous éloigne de nous, de ce que nous sommes vraiment.

Nous avons tous en nous cette capacité de nous remettre en contact avec le mouvement naturel de nos émotions, de rentrer à nouveau avec cette circulation de la vie en nous, car c’est quelque chose qui est là à la naissance  mais qui s’est enrayé. Nous avons perdu ce processus naturel au fil des circonstances de notre vie, de notre éducation.

La sophrologie nous permet de reconquérir l’espace intérieur de nos émotions , de le libérer et ensuite, à partir de cet espace intérieur libre et neuf, de replacer les émotions ressenties dans la logique de notre histoire personnelle.

 
Sophrologue
 
Caycédien
 
 

 

Sophrologie Lille

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